Des bocages aux rivages, Eole, comme fou de rage, Étend son souffle de bris Sur les pâtures de Normandie, Arrachant de l’arbre la pomme Que l’imprudente main de l'homme N'avait pas encore cueillie. Des pays de Bray à ceux de Caux Les rafales se font l’écho Du courroux d’un diabolique vent S'échouant en grande hâte, Pleurant colères et tourments sur les falaises d’albâtre. Soudain, une lueur traverse les nues. Le soleil perce. Le calme est revenu.