Jean l’Ecaillon

Jean l’Ecaillon, c’est un hommage

Un hommage, à mon grand père, Jean Huart. 

​Un hommage à toutes les générations d’ardoisiers qui ont travaillé, des siècles durant,  à l’exploitation des ardoises de Rimogne, dans les Ardennes.

​Un hommage à tous les autres mineurs, qu’ils soient des Ardennes (Fumay, Givet), des proches bassins houillers du département du Nord et de Belgique.

​Un hommage à tous les mineurs, de tout âge, de tous pays, qui tuent leur vie pour l’exploitation d’un minerai.

Histoire du recueil

Ce recueil est divisé en trois parties.

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Extrait des documents du cahier central
  • La première traite exclusivement de Rimogne, village de mon enfance : Les ardoisières, bien sûr, mais également ses habitants, ses légendes tenaces.
  • ​Les poèmes de la seconde partie évoquent les massifs ardennais, les forêts, les légendes, ses hommes célèbres, les forges.
  • Ces deux parties sont séparées par un cahier central, retraçant , grâce à des cartes postales et des documents d’époque, la vie des ardoisiers.

Comment se le procurer ?

Vendu au prix de 13 euros, il est disponible sur le site de l’Editeur, Editions Jacques Flament.

​Des exemplaires sont également en vente à la Maison de l’Ardoise de Rimogne.

​Vous pouvez également me contacter. Il m’en reste quelques exemplaires (prévoir 3,50 de frais d’envoi)

EXTRAIT : Le bagne

Enchaîné,
empierrés
pour avoir commis le méfait
de naitre fils d’ardoisier.
Ce n’est pas le bagne, non !
les bagnards triment au jour
c’est pire. C’est le fond.

Travailler,
travailler,
ne former qu’un seul pas,
ne former qu’un seul souffle,
s’échiner dans ce gouffre
s’épuiser jusqu’au trépas.

Plus de foi, plus d’espérance,
endurer la souffrance,

Ce n’est pas le bagne, non !
les bagnards triment au jour.

Hiver Jacqueline – 19 décembre 2018